Un nouveau départ

Nombre de messages : 701 Localisation : Orthez Date d'inscription : 04/07/2007

Celà faisait plusieurs jour que Jehan etait partie de sa normandie native. Car suite au décet de Sch son pere et de Korridewenn sa mere,Jehan ne pouvait plus rester à Avranches,ou il vivait pourtant tres bien,ayant hérité du domaine de son pere.Mais celà lui rappelait trop de souvenir,c'est pour celà que Jehan avait décidé de se prénomer Sch afin que le nom et la légende de son pere vive à jamais.Jehan tout en penssant comment perpétuer la légende de son pere,arriva dans la Béarne,la région lui plus beaucoup.Il décida donc de si installer et de tout reconstruire ici. Il vi une grande étandue de bois et un superbe lac,et il regarda de droite et de gauche et décida d'installer son campement ici,en attendant d'esplorer les alentours pour y construire sa maison.Il alla couper un peu de bois afin de se préparer un bon repas. Il sifflla d'un coup sec et apparu de nul par le dernier cadeau de son defin pere,un superbe aigle royal;qui vint se poser sur son bras tendut.

Bon mon cher ami toufou il va falloir aller se chercher de quoi nourir sa pense car nous avons beaucoup de travail à faire ici.

Il regarda autour de lui,cet endroit était si paisible;qu'il avait l'impression d'etre dans le domaine de son pere.

Nombre de messages : 8 Localisation : orthez Date d'inscription : 28/09/2009

Elle rentrait chez elle en passant par les bois comme elle aimait à le faire lorsqu'elle distingua une silhouette masculine inhabituelle. Non qu'elle connu tous les béarnais... mais celui-ci avait une posture et une allure toutes particulières. Et puis, rares étaient ceux qui venaient couper du bois à cette heure-ci. Les béarnais préféraient la tiédeur de la taverne après une dure journée de labeur.

Elle s'avança jusqu'au bord du chemin et étudia l'homme en silence pendant un instant. Il portait un longue cape de voyage qui traînait au sol dans un mouvement fluide. Ses vêtements froissés évoquaient les longs voyages inconfortables et les éclats de bois jaillissant des troncs allègrement entaillés par l'homme les parsemaient de copeaux.De hautes bottes élimées complétaient la tenue du voyageur. Elle n'avait pas encore pu distinguer son visage tourné vers l'arbre cible.

Elle allait passer son chemin et le laisser à sa tâche lorsqu'un immense oiseau fendit le ciel, plongeant en direction du sol. Elle laissa échapper un cri de surprise... surprise qui s'agrandit encore lorsqu'elle vit le volatile royal se percher sur l'épaule de l'inconnu. Elle en resta sans voix, clouée par l'étrangeté de la scène. Elle avait déjà entendu des conteurs et autres troubadours parler de l'étrange relation entre certains hommes et les oiseaux... mais c'était la première fois qu'elle assistait à ce spectacle.

L'homme s'adressa à l'oiseau dans un doux murmure... quel contraste entre le bucheron et le dresseur !
Puis il leva la tête... il lui était désormais impossible de se cacher... il allait forcément la voir d'où elle se trouvait... elle se prépara à rencontrer son regard et celui de l'oiseau fixé sur elle.

Nombre de messages : 701 Localisation : Orthez Date d'inscription : 04/07/2007

Alors que sch parlait à son cher ami Toufou, il entendit un petit cri.Toufou tourna la tete dans sa direction.

Je crois que nous sommes observés mon ami.

Sch tourna la tete,et il distint une silhouette au loin,legerement cachée.Il envoya Toufou dans les airs,celui ci prit la direction de l'ombre et il se mit à tournoyer au dessus de la silhouette.A ca maniere de faire Sch compris qu'il n'y avait rien à craindre de cette personne,car Toufon ne se trompe jamais sur les intention d'une personne.Sch posa sa hache,Et prit la direction de la silhouette.
Et d'une voix roque et assuré il s'adressa à la personne.

Bonsoir,ne vous inquiétez pas je ne suis un brigand!!!
Vous vous etes perdu,ce n'es point une heure pour se ballader en foret!!!

Fure à mesure que Sch avancait il commenca à distinguer la silhouett d'une jeune femme,il commenca par s'époustiller de tout les copeaux de bois qu'il avait sur lui et continua à avancer dans sa direction.

Nombre de messages : 8 Localisation : orthez Date d'inscription : 28/09/2009

L'ombre majestueuse de l'aigle planait au-dessus d'elle. Afin de rester maîtresse d'elle même, elle se concentra sur l'homme, priant discrètement pour ne pas devenir la prochaine proie du volatile.
Qui était cet homme ? Que faisait il là à couper du bois comme tout autochtone bucheron ? Les questions tournoyaient dans sa tête, sans réponse évidemment.

L'homme l'avait repérée... il commençait à s'approcher d'elle. Elle redressa instinctivement les épaules et repris en main son bâton... elle était seule en forêt, personne ne pourrait l'aider si cet homme avait de mauvaises intentions à son égard. Il faudrait un certain temps avant que l'on se rende compte de son absence au village.

Le voyant venir à elle, elle sortit de l'ombre et retourna se placer au milieu du chemin... là elle le verrait en pleine lumière et ils seraient à armes égales ... du moins pour parler.

L'homme ouvrit la bouche et d'une voix assurée s'adressa à elle.

Citation :: Bonsoir,ne vous inquiétez pas je ne suis un brigand!!!
Vous vous etes perdu,ce n'es point une heure pour se ballader en foret!!!

Pas un brigand... elle l'espérait de tout son coeur en effet.

Elle s'éclaircit la voix, et tenta de donner le change avec autant d'assurance que lui.

Adishatz sire...
Elle pouvait faire mieux... elle secoua légèrement la tête puis reprit

Je suis du village, de l'autre côté de la forêt, je ne suis donc point égarée.
Mais vous, que faites vous en forêt à une heure aussi indue ?

Il était tout proche à présent, lui au bord du chemin, elle au centre.... elle en profita pour le dévisager...

Nombre de messages : 701 Localisation : Orthez Date d'inscription : 04/07/2007

Sch qui était arrivé au niveau de la jeune femme,la regarda la de la tete aux pieds.Un moment de silence se fit entendre autour d'eux.Puis il leva la tete et vit Toufou qui était au dessus de la tete de la jeune femme.Il se dit que son ami devait l'effrayé,donc il décida de le rappeler.Il siffla et tendit son bras.L'aigle plongea en direction de Sch et vint se poser sur son bras.Sch fouilla dans sa poche et il en sortit un morceau de viande sechée.Il lui donna,Toufou adorait ca,il goba le bout de viande en un rien de temps.

C'est bien mon ami,reste tranquille.

Tout en carressant sont aigle Sch répondit à la jeune femme.

Je suis Jehan fils de Sch et de korridwenn.Je viens de Normandie d'un petit village se nommant Avranches. Mais appelez moi comme mon pere Sch.
Excusez moi si je vous est fait peur,ce n'était pas mon but.

Toufou se mit à lui mordre l'oreille gentiment.

Aye Toufou tu me fais mal,oui je sais tu es là.Et je vous présente Toufou,c'est un aigle royal et il n'aime pas qu'on ne s'occupe pas de lui,comme vous pouvez le voir.Et la je crois qu'il avait le sentiment que j'allais oublié de vous le présenter.

Sch rit à plein poumon

Je suis ici pour me reconstruire,et aussi pour y construire ma maison.Car j'aime bien votre région ,elle est tres jolie.

Sch voyant la jeune femme inquiete lui dit d'une voix un peu moqueuse.

J'espere que c'est pas Toufou qui vous fait peur?

Nombre de messages : 8 Localisation : orthez Date d'inscription : 28/09/2009

Un silence pesant s'établit entre eux. Seul l'oiseau qui tournoyait au-dessus de leurs têtes troublait le calme ambiant.Elle fit face à l'homme... voyait-il sa main tremblante ? Elle espérait que non...

Un bruit strident manqua la faire sursauter. L'inconnu rappelait le volatile à lui par un cri bref. Elle regarda d'un oeil méfiant l'aigle se poser sur l'épaule de son maître. Ils lui faisaient face tous deux maintenant. Lui avec sa barbe de plusieurs jours et ses vêtements sombres et l'oiseau avec son regard jaune perçant.

Tous deux semblaient partager une complicité qui l'intriguait. Ne disait-on pas que les animaux avaient un instinct très développé, qu'ils se méfiaient bien plus que les hommes ? Pourquoi un tel rapace aurait-il accordé sa confiance à cet homme ? Qui était-il donc ?

La voix rauque se fit réentendre, la forçant à revenir à la réalité.

Citation :: Je suis Jehan fils de Sch et de korridwenn.Je viens de Normandie d'un petit village se nommant Avranches. Mais appelez moi comme mon pere Sch.
Excusez moi si je vous est fait peur,ce n'était pas mon but.

Ainsi, elle avait vu juste, l'homme avait du marcher longtemps pour arriver jusqu'ici. Elle était passée par là elle aussi....Sch... un nom doux qui ne ressemblait pas à celui d'un brigand.

Bravache, elle lui répondit aussi aimablement qu'elle le pouvait :

Enchantée... sir Sch, je m'appelle Calypso Ysabella d'Ascoli...Elle se borna à dire l'essentiel, il en saurait plus bien assez tôt... mais tout le monde m'appelle Cooky.

Elle esquissa ce qu'elle espérait être l'ébauche d'un sourire lorsque le Sieur Sch lui présenta son compagnon. Toufou... un nom bien léger pour un oiseau de cette envergure... il devait être singulier lui aussi.

Elle salua l'homme d'une légère inclinaison du buste puis regarda l'animal. Son maître semblait l'aimer sincèrement. Il en parlait avec une tendresse et une fierté palpables.

Ainsi, vous avez décidé de vous installer en Béarn ?
Soyez le bienvenue... c'est une région tout à fait originale et une terre pleine de promesses. Vous avez choisi un endroit remarquable pour vous installer, vous serez tranquille par ici... pour vous reconstruire en paix.

Se disant, elle observait encore les traits fins de l'homme qui lui faisait face. Elle ne le connaissait que depuis quelques instants et pourtant, son visage était si expressif qu'elle pouvait lire en lui. Sa peur de départ s'envolait très vite, elle n'avait rien à craindre de lui, elle le croyait de plus en plus volontiers.

Citation :: J'espere que c'est pas Toufou qui vous fait peur?

Elle haussa un sourcil, piquée au vif.Se redressant de toute sa taille, elle répliqua.

Ola messire, mais je ne suis pas une trouillarde !
Votre oiseau est magnifique, mais je doute qu'il ait envie de me faire le même sort qu'au bout de viande dont vous l'avez nourrit.

Emportée dans son élan, elle enchaîna ...

Vous voyagez seul ?
Et vous comptez construire votre demeure seul ?
Les hivers peuvent être très rigoureux par ici, si vous comptez rester, il vous faudra une habitation digne de ce nom !

Le galop frénétique du puissant cheval résonnait contre le sol de terre humide. Pris dans son propre rythme, il sillonnait entre les arbres avec une dextérité déconcertante.
Le mors au dent, la bouche écumante, le cheval ne semblait jamais devoir s'arreter.

Couchée sur son encolure, ne faisant qu'un avec sa monture, une jeune femme jetait des regards inquiets derrière eux et encourageait son cheval par des cris plus sauvages qu'humains. Sa joue gauche saignait légèrement, ouverte par une branche d'arbre et la manche de sa chemise était déchirée.
Malgré cela, la cavalière ne semblait pas vouloir freiner l'allure. Une lueur de panique brillait dans ses yeux verts et elle ne s'arrêterait que quand elle serait sûr qu'elle les aurait semé.

A vrai dire, elle les avait semé depuis un lieu dejà, mais la peur de retomber sur eux la privait de tout jugement.

Ca lui apprendra aussi...

Décidement, elle devait apprendre à se battre, si elle avait déjà la parlotte, elle devait pouvoir assumer le reste.
Bien que, sur ce coup là, elle n y était pas pour grand chose. Non pas qu'elle était du genre à s'attirer les ennuis en général, elle savait que parfois, une fille doit se taire. C'est aussi simple que ça. En disant une fille, c était surtout, une fille qui manie mieux son franc-parler qu une quelconque arme.

Donc, elle galope toujours.

Jusqu'à déboucher dans une vaste clairière, éclairée par le crépuscule. Ca n'avait rien de bon, elle était à découvert. Elle tenta alors de forcer l'allure.
Mais, au moment ou elle donna l'ordre à sa fougueuse monture, celle-ci fit un écart et se cabra, apparemment surprise par un obstacle. Tout autant prise de court, la jeune femme perdit l'équilibre et tomba à terre. Le destrier poursuivit sa course sur quelques mètres avant de s'arrêter et de faire volte-face.

Allongée dans l'herbe, la cavalière resta un moment immobile, histoire de reprendre ses esprits et se rendre compte de ce qui avait apeuré son cheval. Elle leva les yeux et vit une pile de bois coupée devant elle puis reposa la tete sur le sol, sonnée.

Nombre de messages : 701 Localisation : Orthez Date d'inscription : 04/07/2007

Sch qui restait toujour calme en toute circonstance,une qualité qui tenait de son pere et non pas de sa mere qui était impétueuse et dinamique,remarqua que les mains de la jeune femme tremblaient.Sch rigola quant t'il l'a vit sursauter.Puis d'une voix douce il lui répondit.Tout en caressant Toufou qui semblait inquiet.

Moi de meme dame Coocky.

Quant dame cooky se courbat sch repliqua ausitot.

Redressez vous Dame coocky je ne suis pas un noble enfin....

Sch savait tres bien qu'en réalité il avait des lettre de noblesse enfin son pere en possedait pour tout les services rendu au royaume.D'ailleur c'est bien à cause de sa que sa mere était partie du domaine.A cause de toute ses absences,mais il a toujour resté le seul et unique véritable amour pour Korridwenn.

Oui comme je vous est dit je trouve votre région tres jolie.Et j'en doute pas que les terres sont tres prometteusent.

Sch voyait que la jeune femme le dévisageait.Il prefera ne rien dire et rester silencieux du moins pour celà.

Je n'en doute pas mais j'ai l'impression que vous n'avez jamais vu un aigle royal d'aussi pret.Je vous remercie du compliment.
Pour vous dévorer sa dépend de son appetit.

Sch éclata de rire Avant de répondre de nouveau,il avait l'impression de subir un interrogatoire.

Non comme vous le constatez je ne voyage pas seul,je suis accompagné de mes deux fideles compagnons;Toufou et Crawn.Crawn doit etre caché dans la foret.Je vais vous le présenter.

Sch se tourna en direction du bois et lanca un coup de sifflet bref.Quant soudain sortant de la foret au grand galop,un superbe étalon noir.On pouvait entendre toute sa puissance lorsque ses sabots touchaient le sol.Sa couleur était si pur que l'on pouvait voir toute la musculature de l'étalon qui luisait sous lumiere du crépuscule.Crawn était équipé d'un couverture noire surmonté de la croix blanche,on pouvait distinguer les tetes de belier brodaientau fil d'or sur la couverture;sa selle était d'un cuir magnifique ornementait de couleur dorées.Son filet était si fin que l'on avait l'impression qu'il y en avait pas.Sur ses flancs une epee à deux main était accrochée,Son pommeau était surmonté d'une tete de bélier.Sur son autre flanc nous pouvions voir un superbe bouclier normand noir ornementé d'une tete de bélier couleur or.Crawn arriva pret de Sch et stopa net pour venir se coller à Sch.

Voici Crawn,dame coocky,voilà maintenant vous connaissez mes deux compagnons que mon pere m'avait offert au grand désaroit de ma mere.

Sch deposa toufou sur la selle.

Pour le moment nous allons dormir à la belle étoile,car la priorité est d'aller à la chasse si on veux manger toufou et moi.Et demain nous commencerons à battir une petite maisonette que l'on agrandira avec le temps.Vous voulez rester manger avec nous?

Sch eut a peine le temps de finir sa phrase qu'il fut surprit par les bruits de sabots qui raisonnaient dans la foret.Il se retourna,et vit un cheval se cabrer et désarsonner son cavalier au niveau du bois qu'il avait empillé.Il saisit son épée et accourru en direction du cavalier.Il regarda le cheval finir sa course non loin,tandis que lui avancait prudemmenet.
Peut etre un brigand se disait il?
Il vit le cavalier se relever avant de mieux s'écrouler au sol.Sch avancait doucement quant une fois arrivait au niveau du cavalier,qu'elle fut sa surprise de découvrir qu'en faite le cavalier etait une cavaliere.Il planta son épée dans le sol et envoya un coup de sifflet bref.Toufou pris aussitot son envole afin de se percher sur le pommeau de l'épee.
Sch s'agenouilla à coté de la jeune femme,et délicatement la redressa.Elle semblait avoir perdu connaissance.Il tourna la tete vers dame Cooky.

Dame Coocky pouvez vous m'apporter les deux gourdasse qui sont accrochée a la selle si vous plait?

Sch regardait le visage de la jeune femme,elle lui rappelait le portrait de sa mere qui était accroché au domaine.Il se souvient que son pere lui disait souvant:regarde mon fils comme ta mere est belle.La tu vois c'est une semaine apres notre rencontre.On était fou.
Puis Sch reprit ses esprits.

Etait-elle toujours inconsciente? Pourtant, elle se sentait bouger mais ne contrôlait rien. Lorsqu'une voix d'homme retentit à coté d'elle, elle reprit ses esprits comme un éclair.
Les brigands! Ils l'avaient eu! Il fallait se débattre, s'enfuir, conserver sa dignité...
Mais encore dans les vappes, elle ne pouvait pas vraiment bouger.

Non, non, laissez-moi, ne m faites pas de mal! riposta t elle vaguement.

Peu à peu, elle sentait les forces lui revenir et commença à se débattre pour que le vil brigand lâche prise.

Enfin, elle ouvrit les yeux. Le visage penché sur elle n'avait rien à voir avec ceux de ses ravisseurs. Il semblait inquiet pour elle et plein de gentillesse.
Cayai, car c est ainsi qu'elle se nommait, cessa de gesticuler et le regarda. Il la dévisageait avec une étrange expression. Elle porta sa main à sa tête et murmura:

Ouch, ma tête...

avant de sourire au jeune homme.
Sur sa joue, la plaie avait continué de saigner et un filet de sang la lui couvrait.

Qui êtes-vous? finit-elle par demander lorsqu'elle vit qu'il était accompagné.

Nombre de messages : 8 Localisation : orthez Date d'inscription : 28/09/2009

Je m'incline devant vous par respect, je le ferais devant tout homme se présentant à moi, noble ou pas.

Il avait beau dire, elle était certaine qu'il avait du sang noble ... son port de tête dégagé et fier ne trompait pas... et puis, elle savait de quoi elle parlait. Entouré de ses deux compagnons, il avait fière allure et ne ressemblait plus du tout au brigand pour lequel elle l'avait tout d'abord pris.
Elle allait continuer le flot incessant de ses questions lorsqu'il prit les devants en l'invitant à partager son repas.
Elle allait lui faire remarquer que c'était à elle d'être son hôtesse lorsqu'il bruit assourdissant se fit entendre. Un roulement de tonnerre.... une course effrénée... ils se retournèrent de concert vers l'autre côté de la clairière. Un cavalier bientôt surgit d'entre les arbres à une allure folle. Avant même qu'ils ne réagissent, la monture se débarrassa sans douceur de sa charge sans ralentir puis disparu rapidement de nouveau dans la forêt.

Prompt à réagir, Sir Sch partit en courant vers la forme étendue au sol. Elle allait lui emboîter le pas lorsqu'il lui lança une indication qu'elle ne compris pas.
Sans attendre, elle le rejoignit au pas de course.

Une jeune femme était allongée au sol, inanimée. Inquiète, Cooky fouilla sa besace avec fébrilité.
Sch parlait à l'inconnue pour essayer de lui faire retrouver ses esprits... enfin, elle dénicha ce qu'elle cherchait au milieu de bricoles diverses.
Elle se saisit d'un sac de sels et le plaça sous le nez de la dame.

Lorsque la cavalière reprit connaissance, elle s'agita dans tous les sens, se débattant de son mieux et articulant avec peine quelques mots.

Elle lui serra la main doucement et lui fit un sourire qu'elle espérait rassurant.

Ne vous inquiétez pas, vous n'avez rien à craindre.
Je m'appelle Cooky, je suis du village voisin.

Vous venez tout juste de subir une sévère chute de cheval, restez tranquille, nous allons prendre soin de vous.

La jeune femme avait un regard perdu et tourmenté... l'accident ne devait pas en être la seule cause. De profondes cernes creusaient son regard et son visage portait les stigmates d'un tourment récent.

Lorsque l'inconnue se dut calmée, elle se releva un instant, la confiant aux bons soins du messire et alla rédiger une missive.
La jeune dame ne pouvait pas rester ainsi, ils allaient avoir besoin d'aide pour la soigner.

Une fois le courrier attaché à la patte de Luana et envoyé en direction du village, elle sortit un onguent de sa besace et en appliqua une bonne couche sur la joue blessée de la cavalière. Puis, elle se redressa et regarda messire Sch.

Auriez-vous de quoi la maintenir au chaud dans vos affaires ?

Le temps passait à toute allure, et déjà la nuit tombait sur la forêt....

Nombre de messages : 701 Localisation : Orthez Date d'inscription : 04/07/2007

Sch qui était toujour à genoux à coté de la jeune demoiselle,il la tenait tendrement dans ses bras.Coocky était la à lui tenir la main,elle avait surement pas compris les mots qu'il avait prononcé,surement les avait il dit en normand. Il la regarda porter les premier soings,lorsqu'elle reprit ses esprits,elle tenta de se dégager en vints.Puis on pu entendre des murmuresprovenant de la jeune femme.

Citation :: Non, non, laissez-moi, ne m faites pas de mal!

Dame coocky lui souria tout en lui tenant la main elle lui dit:

Citation :: Ne vous inquiétez pas, vous n'avez rien à craindre.
Je m'appelle Cooky, je suis du village voisin.
Vous venez tout juste de subir une sévère chute de cheval, restez tranquille, nous allons prendre soin de vous.

Sch était la à contempler le visage de la jeune cavaliere sans mot dire.Il en restait faciné par la douceur que dégageait son visage.Une fois la demoiselle calmée dame coocky se leva et alla ecrire une messive.tout en demandant à sch si il avait des couvertures.

Oui j'en ai,je vais la couvrir.

Sch prit délicatement la jeune femme dans ses bras afin de l'assoir le long du tas de bois,sch s'apercu que la nuit était déja en train de gagner du terrain!;Il siffla un coup bref,et crawn arriva pret de lui.Il sortit d'un baluchon se trouvant à l'arriere de la selle une lourde couverture de laine,et une cape.Il roula sa cape afin de la positionner derriere la tete de la demoiselle et il la couvrit avec la couverture.Puis sch alla récupérer un peu de petit bois qu'il avait entassé à son arrivée,et alluma un feu.Puis il alla chercher son épée qui était toujour planté dans la terre,Toufou s'envola à son approche et alla se positionner sur la pile de bois,comme si il surveillait la jeune femme.Sch revint pres du feu,et rangea son épée dans son foureau,avant de déséquipper Crawn.Il déposa le tout à coté de la jeune femme.

Bonsoir mademoiselle,vous allez mieux?
Je suis Sch,je viens de Normandie
Vous avez fait une sacret chutte.

Sch regardait la jeune demoiselle,tout t'en lui parlant d'une douce voix.

Le feux va vous réchauffer.

Bientot, le feu crépitait et la jeune femme s'y réchauffait, enveloppée dans la couverture du jeune homme.

Je me nomme Cayai, s'était-elle présentée à son tour. Je viens d'Auvergne.

La pouliche était revenue et Messire Sch avait pris soin de l'attacher. C'était une jument de robe crème, rapide et têtue qui avait été le coup de coeur de Cayai. Ce qui lui avait valu bon nombre d'ennuis.
Mais l'heure n'était pas au mauvais sang. Elle se sentait de plus en plus requinquée et était soulagée d'être tomber sur eux.
Etaient-ils en couple? Elle n'aurait su le dire. Des deux personnes émanaient quelque chose de fort, qu'elle n'aurait pu s'expliquer.

Je vous remercie en tout cas, continua-t-elle en les observant à tour de rôle.

Le dénommé Sch possédait un aigle qui l'intriguait au plus au point. Elle avait entendu parlé du savoir des fauconniers mais n'en avait jamais approché, à part lors d'une joute à Clermont lorsqu'elle était petite.
Quand à son cheval, il avait la noblesse des plus grands étalons et semblait d'une force incroyable. Nul doute que l'animal n'était pas de ceux que n'importe qui pourrait monter.

Dame Cookie s'était occupée d'elle avec douceur et gentillesse, ce qui semblait être deux de ses principales qualités, à n'en point douter.

Dame Cookie, vous êtes d'ici, mais vous Sch, pourquoi êtes vous là? Pardonnez ma curiosité... demanda-t-elle, recouvrant peu à peu son assurance, tout en jetant quelques coups d'oeils inquiets vers l'orée du bois.
La clairière était maintenant baignée de lumière de la pleine lune, celle-ci se reflétait dans le lac à proximité. L'endroit aurait pu être d'un parfait romantisme, elle ne pouvait s'empêcher de le trouver quelque peu inquiétant et morbide.

Nombre de messages : 8 Localisation : orthez Date d'inscription : 28/09/2009

Bonsoir Dame Cayai, soyez la bienvenue en Béarn ...bien que votre arrivée semble être des plus mouvementées.

La tombée de la nuit l'inquiétait quelque peu. Ils n'avaient pas fait attention et s'étaient fait piéger comme des enfants. Il était bien trop tard à présent pour penser à s'aventurer en forêt, et encore plus pour penser à rentrer au village.
Il leur faudrait donc passer la nuit ici, tous les trois. Elle n'avait plus le choix... elle se devait d'accorder sa confiance au sieur Sch et d'agir avec lui afin de leur préparer un campement de fortune pour la nuit avant que la nuit ne soit complètement tombée.

Messire Sch, je vais chercher de quoi nous faire un abris pour la nuit.
Veillez bien notre malade... je ne serai pas longue.

Elle s'assura qu'il s'occupait de la jeune cavalière et s'éloigna légèrement à la recherche de longs bois morts dont ils pourraient faire un abri d'urgence. Par chance, un orage avait éclaté peu de temps auparavant et le sol était jonché de morceaux de bois divers. Il y aurait largement de quoi alimenter un feu pendant toute la nuit. Il lui fallait cependant trouver des branches d'un autre calibre pour leur abris. Elle fit quelques pas en forêt, s'assurant très fréquemment de toujours apercevoir la clairière afin de ne pas e perdre.
Elle avait l'impression de retomber en enfance quand sa soeur et elle partait en expédition en forêt en cachette du Comte, pour aller se fabriquer un abris loin de l'austérité et de la rigueur du manoir. Elle se rappelait le frisson d'excitation qui les parcourait alors. Elle le retrouvait intact, bien que sa soeur soit loin désormais.
N'avait-elles pas passé des nuits entières blotties l'une contre l'autre au coeur de la sombre forêt du domaine, tremblantes à l'idée qu'il leur arrive quoi que ce soit mais excitées par le défi qu'elles se lançaient et par le mauvais tour qu'elles LUI jouaient ?

Un sourire mélancolique étira ses lèvres... qu'il lui semblait loin ce temps béni où elles étaient inséparables, plus unies à chaque jour qui passait. L'eau avait coulé sous les ponts mais rien n'avait été effacé. Au contraire, certains souvenirs lui semblaient même de plus en plus vivaces.
Elle retomba littéralement sur terre lorsqu'elle se prit les pieds dans une épaisse branche qui traînait traitreusement au sol. Pestant après son inattention qui lui valait de se retrouver à quatre pattes dans les feuilles mortes et humides, elle se releva tant bien que mal et entreprit de regarder plus efficacement ce qui l'entourait.
Des arbres, il y en avait à profusion, mais aucun qui ne fasse l'affaire. Pourtant, il lui fallait trouver au plus vite car le temps passait et n'attendait rien ni personne.

Elle dénicha enfin ce qui lui sembla parfait pour une construction comme elle l'envisageait. L'arbre devait compter au nombre des victimes du dernier orage et gisait au sol en plusieurs morceaux. Elle se saisit de deux d'entre eux et entreprit de rejoindre la clairière ainsi chargée.

Après plusieurs allers retours, elle avait pu déposer bon nombre de branches en tas. Elle s'appliqua alors à les lier entre elles avec du lierre qu'elle avait arraché aux arbres.
Elle tirait la langue sous l'effort de concentration... il s'agissait de faire du provisoire mais solide... ses doigts entraînés par de longues heures de travail dans son échoppe de charpentière s'activaient à serrer et assurer les noeuds.

Nombre de messages : 701 Localisation : Orthez Date d'inscription : 04/07/2007

Sch regardait le visage angélique de La jeune femme qui semblait inquiete.Puis celle ci se présenta à eu comme dame Cayai,il voyait bien qu'elle était intriguée par Toufou,c'est vrai que son regard persant effrayait beaucoup les gents qui n'avais pas l'habitude de cotoyer les rapaces.

Enchanté dame Cayai,je suis heureux de vous rencontrer.

Sch esquissat un sourir à la jeune demoiselle.

Ne vous inquiétez pas de Toufou,il ne vous fera aucun mal,c'est un amour,c'est comme Crawn l'étalon que vous voyez.Ils sont tout comme des agneaux du moment qu'ils vous font confiance.D'ailleur c'est ma famille à présent.Ils me rendent l'amour que je leurs porte.

Sch se leva et embrassa Toufou sur la tete,celui ci se mit à bomber son poitrail tout en silant.Sch lui sourit et alla au pres de Crawn afin de l'embrasser sur le museau.Celui ci poussa un ennissement et vint se coller à Sch.Sch avait toujour eu l'habitude de laisser ses deux compagnon en liberté.Puis il se retourna vers dame Cayai.

Vous voyez Dame Cayai ca ne sert à rien d'essayer d'emprisonner un animal,du moment que regne la confiance entre vous,il retera toujour avec vous.C'est un echange mutuel.

Puis sch se tourna vers Dame Coockyqui lui disait de veiller sur la jeune femme pendant qu'elle allait chercher de quoi faire un abrit pour la nuit.

Pas de probleme dame Coocky,elle entre de bonne main.

Sch regardait Coocky s'enfoncer dans le bois.Pendant se temps la Sch alla fouiller dans son barda pour en sortir un gros lapin de garrenne qu'il avait chassé avec Toufou en venant.Puis il alla se rassoir à coté de Cayai.

vous voyez dame Cayai,ce beau lapin c'est Toufou qui l'a attrappé!

Sch regardait la jeune femme qui était inquiete,en regardant le bois.Mais il ne pouvait s'empecher à se que disait son pere.Celui ci lui disait souvant que le jour il rencontrerai un ange il le serait.Sch commanca à rever aux histoires de son pere et de sa mere qu'il connaissaient par coeur,vu le nombre de fois que son pere lui avait raconté.Il ne comprenait toujour pas pourquoi l'amour fait se séparer les gents.Dire que son pere et mort sans pouvoir dire à Korridwenn combien il l'aimait profondément,d'ailleur apres le départ de sa mere,il n'a plus jamais était le meme.Ses moments de bonheur était rare.Malgré toutes les prétendantes du royaume qui venaient lui faire des avances,jamais il n'a refait sa vie.Il disait que la seul et unique femme qui pourrait partager sa vie était Korri.Apres quelques instant de reverie,Sch reprit ses idées.

Oh excusez moi dame Cayai,j'étais parti dans des songes profonds.
Vous me semblez tracassé par la lisiaire du bois,n'ayez crainte,il ne peut rien vous arriver maintenant.Vous pouvez vous reposer Toufou veillera sur nous cette nuit.

Sch embrocha le lapin sur une broche en bois.Et le positionna sur le feu qui éclairait la clairiere.Sch souriez.Puis il regarda dame Cayai de nouveau,il était faciné par la beauté de la jeune femme.Celle ci resemblait un ange dont la lumiere du feu et de la pleine lune caressaient avec douceur,afin de mettre ses doux yeux en valeur.Sch était entrain de tomber sous le charme de la jeune femme.C'est à se moment là que Sch comprit se que son pere lui disait sur l'ange.

Dame Cayai que faite vous par ici,et pourquoi étiez vous si pressé?

Cayai observait Sch qui semblait perdu dans ses pensées. Elle se félicitait d'avoir la nuit qui masquait la rougeur de ses joues lorsqu'il posait ses yeux sur elle, un regard franc et chargé qu elle n aurait su déchiffrer. Elle n'avait d'ailleurs pas l'esprit à ça.

Ou irait elle ensuite? Quelle idée d avoir quitté Clermont? Elle ne put s'empêcher un sourire triste en repensant à son départ.

Sa mère fourrant un énorme jambon dans son sac, ses larmes, ses larmes, son père confiant son épée à Dario, ses recommandations... Elle mettait le pied dans l'etrier et monta en selle, prête à chevaucher le fidèle Anatole. Tout devait être si simple. Il n'avait pas fallu longtemps pour que tout dégénère. A cette pensée, son sang se glaça et elle se rendit compte que Sch lui avait parlé. Il la regardait, en attandant une réponse. Ele se forca à sourire puis répondit:

J ai quitté l'Auvergne il y a quelques semaines de cela et depuis, les ennuis s'accumulent.

Elle fit un mouvement en direction de la forêt.

Le dernier ne datent pas, comme vous l'avez constaté.

Aussitôt, une pensée lui traversa l'esprit. Qu'allaient-ils penser d'elle, vu sa mise et son air de fugitive. Du coup, elle s'empressa d'ajouter:

Ne vous meprenez pas Messire, je n'ai commis aucun délit et ne suis pas ici en hors la loi! Je n'ai mis en péril ni ma vertu ni mon honneur de plein gré! Je crois n'avoir perdu aucun des deux. C'est ma naïveté débordante qui m a valu de me retrouver dans le petrin.

Elle lui adressa un petit sourire puis chercha Cookie du regard. Elle construisait la cabane qui prenait bonne forme.

M accepteriez vous pour la nuit, Dame Cooke, sous votre abri? lui demanda t elle, avant de se retourner vers Sch. Elle se pencha légèrement vers elle pour lui poser la question suivante:

Et vous messire, que faites vous la?